Malgré la levée progressive des restrictions nationales prises contre le coronavirus, peu de pays s'aventurent encore à prédire une reprise prochaine des voyages internationaux. Les mesures sont très différentes en fonction de la situation sanitaire de chacun et de la réponse que les gouvernements y donnent. Ainsi, l'Australie a décidé de se reconfiner et d'arrêter la libre circulation dans la bulle qu'elle avait instaurée avec son voisin la Nouvelle-Zelande, face à une recrudescence des contaminations.
La liste des visiteurs admis dans l'Union européenne et l'espace Schengen compte depuis le 15 août l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l'Uruguay.
Elle inclut également la Chine, mais uniquement à condition qu'elle admette sur son sol les visiteurs venant de l'UE, ce qui n'est actuellement le cas que de façon limitée."Beaucoup de mobilité a été possible pendant l'été, mais nous devons maintenant être vigilants", a averti la chancelière Angela Merkel lors d'une conférence de presse le 27 août, déconseillant aux Allemands de se rendre dans des zones classées "à risque", dont l'Espagne, Bruxelles ou encore Paris. Sont également à riques la Suisse (le canton de Vaud et Genève), la Croatie (Dubrovnik), République Tchèque (Prague), la Roumanie et la Bulgarie.
Depuis le 9 septembre, le gouvernement allemand a décidé de placer trois nouvelles régions françaises dans la catégorie des zones à risque après une recrudescence des cas de Covid-19. Après l'Ile-de-France, la région de Paris, et Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA, sud), les régions Occitanie (sud), Nouvelle-Aquitaine (sud-ouest), Auvergne-Rhône-Alpes (centre) ainsi que la Corse, ont été classées à risque, impliquant que les touristes revenant de ces territoires seront désormais dans l'obligation de se soumettre à un test de dépistage à leur retour et de rester en quarantaine dans l'attente du résultat.
L'instauration samedi par Vienne de stricts contrôles sanitaires à la frontière slovène en raison du coronavirus a provoqué d'immenses encombrements jusqu'à dimanche midi, les vacanciers ayant patienté à certains endroits jusqu'à dix heures la nuit, selon la police.
Depuis le 22 août, les autorités du pays arrêtent, en outre, chaque voiture entrant sur le territoire en provenance de la Slovénie pour enregistrer les données personnelles de chaque passager, même en transit, afin de pouvoir tracer les contaminations. Selon les autorités, un tiers des vacanciers qui ont été testés positifs depuis un mois à leur retour en Autriche revenaient de Croatie, une destination au sud de la Slovénie.
Depuis le 31 août, les pays suivants sont considérés comme à risque : Afrique du Sud, Albanie, Bangladesh, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Chili, Croatie, Egypte, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Iran, Kosovo, Macédoine du Nord, Mexique, Moldavie, Monténégro, Nigeria, Pakistan, Pérou, Philippines, Portugal, Roumanie, Russie, Sénégal, Serbie, Suède, Turquie, Ukraine ainsi que la province de Hubei en Chine. Tout voyageur doit donc effectuer un test PCR 48 heures avant de pouvoir rentrer en Autriche.
Une liste "rouge" a été mise en place par le ministère des affaires étrangères. Elle est très régulièrement ajournée, et à ce jour, le 10 septembre, elle comprend : Andorre, la Croatie, le Danemark, toute l'Espagne (sauf les îles de Tenerife, El Hierro, la Gomera et Palma), la Finlande, de nombreuses régions en France dont Paris et l'Ile de France, la Hongrie, Monaco, Prague en République Tchèque, la Roumanie et le canton de Fribourg en Suisse.
Le Portugal durcit ses règles sanitaires à partir de mardi 15 septembre : le nombre de personnes pouvant se réunir passera de 20 à 10 dans l'ensemble du pays, comme cela est déjà le cas à Lisbonne et dans sa banlieue depuis fin juin.
Comme dans la capitale, la vente de boissons alcoolisées sera interdite partout à partir de 20h00, de même que leur consommation dans les espaces publics.
Aucune quarantaine n'est requise sauf pour les voyageurs en provenance de zones à risques, comme, en ce qui concerne la France, les territoires d'Outremer. Des dispositions spéciales sont en vigueur pour les Açores et Madère : les visiteurs devant présenter un test négatif au COVID-19 réalisé dans les 72h avant leur débarquement, ou bien l'effectuer à leur arrivée.
La Finlande a décidé à partir du 24 août de remettre des restrictions pour les voyageurs européens venant d’Allemagne, de Chypre, du Danemark, de Grèce, d’Islande, d’Irlande, de Malte, de Norvège et de San Marino. Les restrictions ont été remise en place aussi pour Andorre, l’Autriche, la Belgique, les Pays-Bas, la Slovénie et la Suisse à cause de l’augmentation du nombre des cas.
Les voyages de loisir sont possibles également depuis la Chine, la Géorgie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay. Le confinement individuel n’est pas obligatoire pour les voyageurs de ces pays. Par contre les restrictions sont de nouveau en place pour les voyageurs venant d’Australie, du Japon et d’Algérie à cause du nombre des cas en progression.
Les voyageurs en provenance des autres pays de l'UE doivent en revanche justifier d'une raison "valable" pour se rendre en Finlande et observer une quarantaine de deux semaines à leur arrivée.
Et ce jeudi 10 septembre, la Première ministre Sanna Marin, est confinée jusqu'à nouvel ordre : elle va subir un test de dépistage au Covid-19 après avoir été potentiellement exposée au virus identifié par l'application gouvernementale de traçage. Sanna Marin, 34 ans, "est asymptomatique et se sent bien", a précisé son cabinet dans un communiqué.
La Finlande a lancé son application de traçage du coronavirus le 1er septembre, permettant ainsi aux utilisateurs de smartphones de recevoir une alerte lorsqu'ils ont été en contact étroit avec une personne dont le test de dépistage s'est révélé positif.
Depuis le 1er juillet, les aéroports grecs accueillent à nouveau tous les vols internationaux. Les voyageurs doivent cependant remplir un formulaire en ligne au moins 48 heures avant le voyage. Des dépistages aléatoires peuvent être effectués à leur arrivée, quelle que soit leur nationalité et le voie d'entrée. Le port du masque est obligatoire pour tous dans tous les espaces publics fermés et dans les transports publics. Certains pays considérés à risque ont des restrictions. Il s'agit, au 1er septembre, de la Belgique, la Bulgarie, l’Espagne, la Roumanie, Malte et la Suède.
Le gouvernement norvégien a annoncé le 6 août, que la France repassait en "zone rouge". Les citoyens en provenance ou de retour de l'Hexagone seront soumis à une quarantaine obligatoire de dix jours. Cette mesure concerne également Monaco, la Suisse, la République Tchèque ainsi que deux régions suédoises.
Devant le rebond de contaminations en Espagne, le gouvernement norvégien avait déjà décidé d'imposer de nouveau, dès le 25 juillet, une quarantaine de dix jours aux personnes en provenance ou de retour de cette destination touristique prisée des habitants du royaume scandinave. Le pays avait rouvert ces frontières le 20 juillet dernier.
Lundi dernier, le gouvernement avait annoncé qu'il rouvrirait le 15 juin ses frontières avec les pays "sûrs", ses voisins mais aussi la Suisse, la Finlande et les pays baltes.
A partir de cette date, les Tchèques seront également autorisés à voyager, y compris vers des pays beaucoup plus touchés par le virus, mais où celui-ci est en nette régression, comme notamment la Belgique, la France, l'Italie, l'Espagne.
En revanche, les personnes venant de ces pays devront avoir un certificat de test négatif au virus. Les Tchèques revenant de Grande-Bretagne ou de Suède, où le virus ne semble pas encore sous contrôle, devront également fournir un certificat de non-contamination.
A partir du 1er juillet, les voyageurs en provenance de Grande-Bretagne et de Pologne seront à nouveau les bienvenus en République Tchèque. "La région de Silésie en Pologne est passée en zone verte donc les voyageurs n'auront pas besoin de présenter des tests négatifs ou de subir une quarantaine" a déclaré le 29 juin le ministre de la Santé.
Cependant la ville de Prague est sur la liste rouge de nombreux pays qui exigent des tests des personnes qui y ont séjourné.
Le gouvernement français lance un site web pour aider les Français en difficulté dans le monde : www.sosuntoit.fr
Pour qui ? Les Français en attente d’un vol et qui ne disposent pas d’hébergement.
Ce site Internet met en relation des Français bloqués à l’étranger en situation de difficulté, et des Français établis hors de France se portant volontaires pouvant les accueillir.
Le pays impose une quarantaine aux voyageurs revenant d'Espagne (sauf Baléares et Canaries). Comme beaucoup d'autres pays, la Suisse a rouvert le 15 juin ses frontières avec l'Allemagne, la France l'Autriche, l'Italie et tous les pays de l'UE le Royaume-Uni, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.
La Confédération a rendu obligatoire la quarantaine pour un certain nombre de pays considérés comme à risque dont la liste se trouve ici. La Croatie et les Emirats arabes unis, la Guyane, le Liban, la Libye, le Paraguay, la Polynésie française, Saint Marin, Trinité et Tobago et l'Ukraine ont rejoint cette liste depuis le 7 septembre.
Voir aussi : Frontières fermées en Europe : la grogne monte en Suisse
Le 26 septembre, le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, a annoncé la fermeture des frontières du pays, à compter du vendredi 28 août, pour une durée de 30 jours, à la plupart des ressortissants étrangers.
Auparavant, après quasiment trois mois d'arrêt à cause de la pandémie de coronavirus, l'Ukraine avait annoncé, mercredi 3 juin, la reprise des vols domestiques et celle des vols internationaux à partir du 15 juin.
L'Estonie et la Lettonie n'autorisent plus de vols directs avec la France depuis le 14 août.
En Lituanie, un auto-confinement pendant 14 jours (quatorzaine) est obligatoire (en provenance des pays de plus de 16 cas Covid-19 pour 100 000, dont la France). Le ministère de la Santé lituanien met à jour chaque semaine la liste de ces pays que l'on peut trouver en anglais ici. Les voyageurs qui rentrent en Lituanie doivent tous s'inscrire au Centre national de la Santé publique. Depuis le 11 août, les voyageurs en provenance de Chypre, l'Islande, les Pays-Bas et la Pologne sont mis en quatorzaine.
Les deux semaines d'isolement auxquelles devaient se soumettre les voyageurs venant de l'étranger en raison de la pandémie de nouveau coronavirus ne seront plus imposées aux visiteurs en provenance de pays "à faible risque".
Les frontières avec la Russie voisine et le Belarus resteront fermées aux voyageurs, mais ouvertes pour le transport de marchandises.
Après presque quatre mois de fermeture de ses frontières pour contrer la propagation de l'épidéme de coronavirus, la Chine a annoncé la reouverture de ses frontières le 10 août. Le 27 août, la Chine a repris ses vols avec 36 pays européens et 13 pays asiatiques. Le 3 septembre, elle a repris ses vols directs et quotidiens avec le Cambodge, le Canada, le Danemark, la Grèce, le Pakistan, la Suède et la Thaïlande.
Avec la diminution des cas de contamination, afin de rétablir le commerce international, la Chine négocie au cas par cas avec certains pays afin d'établir ce qu'elle appelle des "voies rapides". Des accords ont été signés par le ministère des Relations étrangères chinois avec l'Allemagne, la France, le Royaume Uni, le Japon, la Corée du Sud et Singapour. C'est ainsi qu'un premier charter a été affrêté pour des hommes d'affaires allemands au départ de Francfort pour Shanghai le 25 mai.
En août, le traffic aérien entre la Chine et le Japon est passé de 12 vols par semaines à 15. C'est également le cas pour les vols avec la Corée du Sud qui sont passés de 9 à 15 dont huit opérés par des compagnies chinoises et 7 par des compagnies surd-coréennes.
Par ailleurs, les vols internationaux ne peuvent plus atterrir à Pekin mais sont redirigés vers d'autres aéroports désormais appelés "premier point d'entrée" duquel les voyageurs pourront se diriger vers Pekin une fois avoir passé une quarantaine de 14 jours et des tests prouvant qu'ils ne sont pas porteurs du virus de la Covid-19.
Suie à une nouvelle recrudescence de cas en août à Hong Kong, des tests sont à nouveau obligatoires pour passer la frontière depuis le Guangdong qui exige désormais des voyageurs de se faire dépister.
À Cuba, la vie reprend doucement mais l'île n'est toujours pas accessible aux voyageurs de l'étranger.
De mars à fin juillet, Cuba a tenu en échec le nouveau coronavirus, le taux d'infection stagnant à 0,6 pour 100.000 habitants, sur une île de 11,2 millions d'habitants.
La stratégie cubaine, consistant à isoler préventivement les contacts des personnes infectées et à envoyer des étudiants en médecine faire du porte-à-porte pour rechercher les cas possibles, faisait jusqu'ici ses preuves.
Cuba a même envoyé ses médecins donner un coup de main à l'Italie au plus fort de sa crise sanitaires en mars et fin juin en Martinique.
(RE)lire : Des médecins cubains en renfort en Martinique
La Havane et ses 2,2 millions d'habitants sont le principal foyer d'infection de l'île. Dans les provinces, la contagion a été contenue et les écoles ont même rouvert. Le 2 septembre, la capitale est soumise à un couvre-feu imposé pour deux semaines pour tenter de contenir un reborn de l'épidémie de Covid-19. L'île veut contrôler ce rebond afin de relancer au plus vite le tourisme, un secteur vital pour son économie.
Depuis le 13 septembre, les matchs de baseball ont repris mais sans public.
(RE)voir : Les médecins russes sont à bout
La réouverture des frontières entre l’Union européenne et certains pays tiers ne concerne à ce stade que les pays suivants figurant dans la liste mise à jour par le Conseil européen le 31 juillet (11 pays) : Australie, Canada, Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay.
Les frontières vont rester fermées en Algérie jusqu'à la fin de la pandémie de Covid-19. C'est ce qu'a annoncé le président algérien, Adelmadjid Tebboune face à une recrudescence des contaminations le 24 juillet dernier.
L'Algérie -troisième pays du continent africain le plus touché en termes de décès derrière l'Egypte et l'Afrique du Sud - est confrontée depuis plusieurs semaines à une flambée de foyers de contamination. Elle a enregistré le 24 juillet un record quotidien d'infections (675 cas). Près de 48.254 contaminations ont été recensées dans le pays depuis le 11 septembre, dont 1.612 décès, et le nombre de cas a baissé.
Le Comité scientifique doit se prononcer mi-septembre sur la question de l'ouverture des frontières comme l'explique le site spécialisé Visa Voyages Algérie.
Quelque 305 nouveaux cas de Covid-19 ont été diagnostiqués en 24 heures ce dimanche 28 juin :
Angola
L’état d’urgence a été déclaré le 25 mars. Des mesures de restriction de la circulation des personnes et de l’ouverture des commerces sont entrées en vigueur le 27 mars. Les frontières terrestres du pays sont également fermées.
Les autorités angolaises ont suspendu depuis le 18 mars 2020 tous les vols internationaux en provenance et à destination de l’Angola jusqu’à nouvel ordre. Les frontières nationales angolaises demeurent fermées sauf exceptions définies par les autorités angolaises. La reprise de vols réguliers non commerciaux est annoncée à partir du 14 septembre pour les vols intérieurs et du 21 septembre pour les vols internationaux.
Botswana
Depuis le 28 mars, tous les vols commerciaux au départ ou à l’arrivée du Botswana sont suspendus pour une durée indéterminée.
Cap-Vert
L’état d’urgence a été décrété le 27 mars et le pays respecte un strict confinement. Les frontières extérieures, comme intérieures, aériennes et maritimes sont fermées.
République démocratique du Congo
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a officialisé mardi 21 juillet la levée de l'état d'urgence sanitaire, avec une reprise des activités en trois étapes. Les frontières ont rouvert le 15 août.
(Re)lire Coronavirus en RDC : réouverture des frontières le 15 août, fin de l'état d'urgence
RE(voir) : Covid-19 en RDC : les compagnies aériennes à terre
Depuis le 24 août, le Congo-Brazzaville a rouvert ses frontières aériennes, fermées depuis mars comme l'ensemble des frontières du pays pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Ethiopie
Le 23 mars 2020, les autorités éthiopiennes ont décidé de la fermeture des frontières terrestres du pays, à l’exception des importations de marchandises qui sont toujours autorisées. L'état d'urgence a été déclaré depuis le 8 avril. Les voyageurs sont soumis à un test de dépistage et à une quatorzaine avant de pouvoir pénétrer sur le territoire.
Gabon
A partir du 1er juillet, les autorités gabonaises ont décidé de renforcer leur plan de lutte contre la propagation du Covid-19 par de nouvelles mesures et notamment la suspension de la délivrance des visas touristiques pour toute personne en provenance des « pays à risque » (Union européenne, Chine, Corée du Sud et États-Unis). En conséquence, les touristes en provenance de ces pays ne sont plus autorisés. Les restrictions n'ont pas encore été levées.
Le président Barrow a prolongé le 20 mai l'état d'urgence dans le pays. Les frontières sont toujours fermées.
L'aéroport international Kokota a réouvert le 1er septembre accueillant à nouveau des passagers de l'étranger. "Tout passager arrivant au Ghana devra être muni d'un test Covid-19 négatif, réalisé dans son pays d'origine" moins de 72h avant son départ a déclaré le chef de l'état.
Le ministre bissau-guinéen de l'Intérieur, Botche Candé, a indiqué mardi 29 septembre à la presse avoir "reçu des informations des agents à la frontière indiquant que la frontière avait été unilatéralement fermée par la Guinée (Conakry) depuis dimanche".
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo entretient des relations notoirement tendues avec son homologue guinéen Alpha Condé, fortement impliqué dans les efforts diplomatiques pour tenter de résoudre les crises politiques à répétitions en Guinée-Bissau.
Le pays avait interrompu les liaisons aériennes et renforcer les contrôles sanitaires à ses frontières terrestres, avec le Sénégal et la Guinée, touchés par le coronavirus.
Guinée Conakry
La Guinée, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, a fermé ses frontières terrestres avec la Guinée-Bissau et le Sénégal, a-t-on appris mardi 29 septembre de sources concordantes.
Le ministre guinéen de la Sécurité, Albert Damantang Camara, n'a pu être joint par l'AFP pour expliquer cette décision, mais un responsable gouvernemental a affirmé sous le couvert de l'anonymat que les frontières avec ces deux pays avaient été fermées pour des raisons de sécurité, sans autre précision.
Le président avait rouvert les frontières aériennes progressivement à partir du 17 juillet 2020, "en fonction de la mise en place des dispositions et procédures sanitaires retenues et conformément au principe de réciprocité entre les pays d’origine et de destination", a dit Alpha Condé.
Le 26 mars, le gouvernement avait annoncé l'instauration de l'état d'urgence, la fermeture des frontières hors trafic de marchandises, la fermeture des écoles et des lieux de culte et l'interdiction des rassemblements de plus de 20 personnes.
Le Kenya a repris ses vols internationaux et nationaux le 1er août dans le cadre d'une levée progressive des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus, pourtant en phase de progression dans la première économie d'Afrique de l'Est.
Le 16 mars, le président Uhuru Kenyatta avait annoncé que son gouvernement suspendait tous les déplacements en provenance des pays où au moins un cas de contamination au Covid-19 avait été confirmé. Début juillet, M. Kenyatta avait levé l'interdiction de quitter ou de se rendre à Nairobi et Mombasa, les deux plus grandes villes du pays et principaux foyers de l'épidémie.
Il avait précisé que les citoyens kenyans et les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence permanente étaient autorisés à revenir sur le territoire à condition qu’ils puissent se placer en quarantaine.
Air Madagascar a prolongé jusqu’à la fin juillet au plus tôt la suspension de tous ses vols internationaux pour se conformer à la prolongation de l’état de l’urgence sanitaire à Madagascar.
Le gouvernement malgache maintient l’interdiction d’opérer des vols réguliers entrants et sortants de l’île, et continue d’imposer des restrictions de voyage toujours en vigueur dans les pays desservis par la compagnie.
Le gouvernement a annoncé le 5 septembre la prolongation pour 15 jours de l'état d'urgence.
Les vols commerciaux vers le Malawi sont à nouveau possibles depuis le 1er septembre. Les voyageurs arrivant au Malawi doivent être en possession d'un certificat attestant d’un résultat négatif au test COVID-19. Ce test doit avoir été effectué dans les 10 jours précédant l’arrivée au Malawi. Tous les passagers entrants doivent remplir un «Travel Surveillance Form» (présenté sur le vol ou à l'aéroport à l'arrivée) et sont soumis à une auto-quarantaine de 14 jours.
Depuis le 15 août, le Maroc est de nouveau sur la liste des pays à risques établie par l'Union Européenne et donc imposant à ses ressortissants des tests de dépistage et une quarantaine dans le cas qu'ils aient effectué un séjour dans le royaume.
(RE)lire : Coronavirus : le Maroc retiré de la liste des voyageurs autorisés à entrer dans l'UE, en pleine hausse des cas de contamination
De son côté, le Maroc a prolongé le maintien de la fermeture de ses frontières aériennes, terrestres et maritimes jusqu’au 10 octobre, mais a mis en place depuis le 15 juillet, une opération exceptionnelle pour permettre à certaines catégories de personnes d’entrer sur le territoire marocain et d’en ressortir, à condition de présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures ainsi qu’un test sérologique.
Les autorités ont prolongé l’état d’urgence jusqu’au 31 juillet 2020. L'espace aérien est donc toujours fermé pour les vols commerciaux. L'entrée des personnes par les frontières terrestres et portuaires sont limitées : frontières terrestres avec l’Afrique du Sud fermées sauf Ressano Garcia pour les marchandises), et celles avec le Royaume d’Eswatini (sauf pour les résidents et les nationaux swazis).
Les touristes internationaux sont à nouveaux les bienvenus à partir du 11 septembre.
Niger
Les autorités ont imposé un couvre-feu dans la capitale Niamey, épicentre de l'épidémie, également placée en "isolement sanitaire". Les frontières sont fermées, ainsi que les écoles et les lieux de culte.
Le président Muhammadu Buhari a ordonné mercredi 16 décembre la réouverture des frontières terrestres avec ses voisins du Bénin et du Niger, fermées depuis août 2019 officiellement pour stopper la contrebande et encourager la production locale.
"Le président Buhari a ordonné l'ouverture immédiate des postes frontières", a annoncé sur Twitter la présidence nigériane.
Le Nigeria a interdit mercredi 18 mars l'entrée sur son territoire aux voyageurs arrivant de 13 pays à risque (Chine, Italie, Iran, Corée du Sud, Espagne, Japon, France, Allemagne, Etats-Unis, Norvège, Royaume-Uni, Suisse, Pays-Bas) pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus dans le pays le plus peuplé d'Afrique.
L’espace aérien et les aéroports du pays avaient été fermés aux opérations aériennes en mars 2020 pour freiner la propagation du COVID-19. Le gouvernement fédéral a autorisé le redémarrage des vols intérieurs dans la phase précédente, et approuvé l’ouverture des aéroports pour les vols internationaux à partir du 5 Septembre 2020. Seul deux aéroports, Abuja et Lagos sont autorisés.
En ce moment, le Nigeria a interdit un certain nombre de compagnies aériennes d’atterrir sur son espace aérien. Dix compagnies aériennes n’ont pas été autorisées à opérer dont Air France, KLM Royal Dutch, Lufthansa (depuis les Pays Bas) et Etihad Airways des Émirats arabes unis…, car, les Nigérians avec des visas touristiques ne sont pas autorisés à entrer dans ces pays.
Le pays a fermé ses frontières depuis le 23 mars. Il a autorisé à nouveau l'accès à ses sites touristiques et parcs nationaux depuis le 25 juillet mais seulement pour les personnes se trouvant en Ouganda.
L’aéroport de Bangui a rouvert depuis le 10 juillet. Les vols sont pour l’instant limités à un vol par semaine par compagnie.
Tous les voyageurs arrivant à l’aéroport de Bangui M’Poko doivent se soumettre à un contrôle sanitaire (prise de la température) et remplir une fiche de renseignements.
Toute personne entrant sur le territoire centrafricain depuis des zones à transmission locale du Covid-19 ou ayant séjourné dans de telles zones doit rester confinée pendant 21 jours. Toute sortie est interdite, sauf décision médicale.
Rwanda
L'aéroport de Kigali est rouvert depuis le 1er août. Cependant les personnes entrant au Rwanda doivent disposer d’un test PCR négatif à la COVID-19 fait dans les 120 heures avant leur départ. A l’arrivée à Kigali, les personnes entrant au Rwanda doivent observer une quarantaine obligatoire de 24 heures dans des hôtels habilités pour.
Sao Tomé-et-Principe
Avec seulement quatre lits en réanimation pour une population de 200 000 personnes, le pays a décidé de fermer ses frontières, malgré l'importance du tourisme pour l'économie locale.
Le Sénégal a rouvert ses frontières aériennes depuis le 15 juillet, et les vols internationaux ont repris selon un protocole sanitaire défini.
Les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu’à nouvel ordre.
Les autorités sénégalaises n’autorisent l’entrée sur leur territoire qu’aux seuls ressortissants étrangers titulaires d’une carte de séjour d’étranger ainsi qu’aux personnes de nationalité sénégalaise.
L'île de Gorée, symbole de la traite atlantique et destination prisée des touristes au large de Dakar, a elle aussi rouvert samedi 10 octobre aux visiteurs après sept mois d'une fermeture.
Sierra Leone
Avant même le tout premier cas de Covid-19, le gouvernement avait fait boucler les frontières terrestres, supprimer les vols internationaux et fermer les écoles. Le Président de la république Julius Maada Bio a décrété l’état d’urgence pour une durée de 12 mois.
Le gouvernement somalien a autorisé la reprise des vols nationaux, puis internationaux depuis le 3 août 2020, mais maintient des mesures de restriction des mouvements afin de limiter la transmission de la COVID-19. Les voyageurs entrant en Somalie doivent être en mesure de présenter un certificat de moins de 72 heures indiquant qu’ils ont été testés négatifs à la COVID-19.
Par ailleurs le couvre-feu est toujours en vigueur à Mogadiscio entre 20 heures et 5 heures du matin.
Depuis le 24 mars 2020, les autorités locales ont instauré un couvre-feu de 18 heures à 6 heures. Les trajets en bus et les déplacements de particuliers en voiture dans l’ensemble du pays sont interdits. La frontière terrestre avec l’Égypte a également été fermée.
Les vols sont temporairement suspendus ains que la délivrance de visas d’entrée sur le territoire et de manière générale les entrées de passagers en provenance de la France, l’Italie, l’Espagne, la Chine, la Corée, le Japon et l’Egypte.
Les liaisons aériennes n’ont pas repris un rythme régulier et fiable malgré la levée des restrictions par la Tanzanie le 7 juin. Plusieurs pays de transit restent fermés ou imposent leurs propres mesures sanitaires, de plus l’espace Schengen maintient des restrictions à l’entrée des citoyens tanzaniens. Depuis le 1er août, les vols Kenya Airways entre Nairobi et la Tanzanie (Dar Es Salam / Kilimandjaro / Zanzibar) sont suspendus. La frontière terrestes est toujours fermée entre le Kenya et la Tanzanie.
Du fait de ces difficultés, l’activité touristique en Tanzanie reste réduite et n’est pas recommandée. Les achats via les sites internet sont actuellement à proscrire. Seules les réservations via des agences de voyages permettent d’avoir une garantie de prestations pour chaque étape du périple (hôtels, safari, guides, etc).
Togo
Les autorités ont renforcé les mesures de protection le 21 mars en fermant toutes les frontières terrestres. Depuis le 1er août, l’espace aérien togolais est de nouveau ouvert aux vols commerciaux domestiques et internationaux. Les voyageurs doivent se soumettre à un dépistage et télécharger l'application Togo Safe, pour permettre la géolocalisation des voyageurs après leur admission sur le territoire togolais.
Tunisie
Depuis samedi 27 juin, les frontières aériennes, terrestres et maritimes sont rouvertes. Les premiers vols commerciaux ont commencé à atterrir ce jour-là.
Seuls les voyageurs en provenance de pays considérés comme sûrs, classés dans une liste verte -dont l'Allemagne, la Chine ou l'Italie- peuvent arriver en Tunisie sans aucune condition. Ceux venant de pays classés orange, dont la France, le Maroc et l'Espagne, devront présenter un test PCR négatif fait moins de 72 heures avant le départ, a indiqué le ministère tunisien de la Santé.
La saison touristique semble néanmoins compromise par les restrictions de déplacement visant à limiter un retour du nouveau coronavirus.
Les frontières de la Tunisie ont été fermées plus de trois mois, entre le 18 mars et le 27 juin.
Ouganda
Le président ougandais Yoweri Museveni a décrété un arrêt immédiat de toute circulation de véhicules et un couvre-feu nocturne pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
Depuis le 23 mars, ce pays d'Afrique de l'Est a fermé ses frontières terrestres, maritimes et aériennes - exception faite des vols cargo et d’urgence - et interrompu les transports publics.
Zimbabwe
Le 30 mars, les autorités du Zimbabwe ont décrété un confinement général de 21 jours, ainsi que la suspension des liaisons aériennes commerciales internationales.
Le Canada a annoncé mercredi 20 janvier 2021 une nouvelle prolongation d'un mois, jusqu'au 21 février, de la fermeture de ses frontières aux étrangers dont la présence n'est pas jugée essentielle.
Depuis mars dernier, les voyageurs arrivant au Canada, qu'ils soient Canadiens ou non, sont soumis à une quarantaine obligatoire de 14 jours afin d'éviter la propagation du coronavirus. Depuis début janvier, ils doivent en plus présenter un test négatif au Covid-19 datant de moins de trois jours pour pouvoir s'envoler pour le Canada.
"Avec certaines des restrictions de voyage les plus strictes au monde, nous avons pris des mesures énergiques à nos frontières pour lutter contre la Covid-19", a commenté le ministre de la Sécurité publique Bill Blair dans un tweet annonçant la prolongation.
Depuis début juin, les ressortissants étrangers peuvent rejoindre leur famille vivant au Canada, s'ils sont des conjoints, des enfants, des parents ou des tuteurs légaux de citoyens canadiens. Sinon, seules les personnes dont la présence sur le sol canadien est jugée essentielle, comme certains salariés, sont admises.
La frontière du Canada avec les Etats-Unis reste fermée également jusqu'au 21 février, dans le cadre d'un accord bilatéral séparé avec Washington. Seuls sont autorisés le commerce des biens et marchandises et les voyages considérés comme essentiels.
Cette fermeture de la plus longue frontière terrestre au monde a été décidée en mars, et elle est depuis renouvelée chaque mois.
Le 11 mars 2020, le président américain avait annoncé la suspension, pour trente jours, de l'entrée aux États-Unis des voyageurs ayant récemment séjourné en Europe, à l'exception des citoyens américains.L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont encore durci leurs restrictions aux frontières, en limitant un peu plus les possibilités d'entrée sur leur territoire pour se protéger de l'épidémie de Covid-19, ont annoncé jeudi 19 mars leur gouvernement.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a ainsi fait savoir qu'aucun étranger non-résident ne serait admis à compter de vendredi soir sur l'immense île-continent.
"Une interdiction de voyage va être imposée à partir de 21H00 (10H00 GMT) demain soir à tous les citoyens non-Australiens, non-résidents" qui auraient voulu entrer dans le pays, a déclaré M. Morrison dans un discours à Canberra.
Son homologue néo-zélandaise Jacinda Ardern a fait savoir au même moment qu'à quelques exceptions près, seuls les Néo-Zélandais seraient autorisés à embarquer sur des vols à destination de l'archipel. La mesure entrera en vigueur jeudi 19 mars au soir à 23H59 (jeudi 10H59 GMT).
Les deux pays ont mis en place un assouplissement de la circulation en eux. La Première ministre neozélandaise Jacinda Ardern a annoncé le 11 mai la création d'un espace commun entre les deux pays, une "bulle" au sein de laquelle seraient levées les restrictions aux voyages décidées contre le coronavirus.
Depuis mercredi 18 mars et jusqu’au 12 avril, l'aéroport international de Beyrouth, les ports et les frontières terrestres seront fermés au Liban.
la Colombie, l'Equateur, le Panama, le Paraguay, l'Uruguay, la Bolivie et le Chili.
Il s'agira de "sept pays et onze destinations, car dans certains pays les vols internationaux iront dans plus d'une ville", a précisé le président Martin Vizcarra.