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Maroc : le rappeur Gnawi condamné pour insulte à la police
Le rappeur marocain Sino Gnawi, co-auteur d'un titre polémique qui cumule 15 millions de vue sur Youtube, a été condamné lundi 25 novembre à un an de prison pour "outrage à fonctionnaire de police". Pour son avocat, le chanteur de 31 ans est avant tout poursuivi pour son dernier titre, "Vive le peuple" ("Aach al chaab"). La chanson reprend des slogans scandés dans les stades, en écho au malaise de la jeunesse marocaine. Mais surtout, les paroles attaquent directement le roi Mohammed VI : une ligne rouge à ne pas franchir au Maroc où insulter le roi est une infraction pénale.
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Maroc : le rappeur Gnawi jugé pour insulte à la police
Le rappeur marocain Simo Gnawi a comparu jeudi 14 novembre devant le tribunal de Salé, près de Rabat, pour "outrage à fonctionnaire de police" et risque deux ans de prison. Selon son avocat, le chanteur de 31 ans est poursuivi pour sa chanson "Vive le peuple" ("Aach al chaab", en dialecte marocain) qui cumule désormais plus de 13 millions de vues sur Youtube. Ce titre, qui reprend des slogans scandés dans les stades, dénonce le désespoir de la jeunesse. Surtout, les paroles attaquent directement le roi, une infraction pénale au Maroc.
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Zainab Fasiki, la dessinatrice des tabous
Son album "Hshouma" (la honte) est déjà en rupture de stock au Maroc. La jeune bédéiste Zainab Fasiki illustre les tabous qui entourent le corps et la sexualité des femmes marocaines. Notre correspondante Maud Ninauve l'a rencontrée.
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Au Maroc, tous les livres bloqués à la douane depuis trois semaines
Au Maroc, un remaniement gouvernemental a vu la suppression du Ministère de la Communication début octobre. Problème : ce Ministère gérait toutes les autorisations d'importations et d'exportations de livres. Mais comme il n'y a plus de Ministère, tous les livres sont bloqués à la douane depuis trois semaines. Reportage à Tanger.
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Maroc : Hajar Raissouni libérée après une grâce royale
Libre ! Après un mois et demi de détention, Hajar Raissouni a été libérée, bénéficiant d'une grâce royale. La journaliste marocaine avait été condamnée à un an de prison pour "avortement illégal" et "débauche et relations sexuelles hors mariage". Cette libération représente une victoire pour toutes celles et ceux qui ont soutenu la jeune femme au Maroc et à l'étranger.
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Au Maroc, démission du patron des patrons après de propos tenus sur l'Algérie post-Bouteflika
Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a démissionné dimanche 13 octobre après avoir tenu des propos sur la situation politique en Algérie, vivement critiqués par le gouvernement de son pays, ont rapporté des médias marocains.
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Maroc/Affaire Raissouni : les prévenus condamnés à de la prison ferme
La journaliste marocaine Hajar Raissouni, jugée pour “avortement” et “relations sexuelles hors mariage” a été condamnée à un an de prison ferme ce lundi 30 septembre, par le tribunal de première instance de Rabat. Son fiancé écope de la même peine. Le médecin accusé d’avoir pratiqué l’avortement a, lui été, condamné à deux ans de prison ferme et de deux ans d’interdiction d’exercice de la médecine.
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Maroc : des centaines de Marocaines et Marocains se déclarent « hors-la-loi » pour défendre leur liberté
Des centaines de Marocaines et Marocains se sont déclaré « hors-la-loi » en proclamant avoir déjà violé les lois « obsolètes » de leur pays sur les mœurs et l'avortement, dans un manifeste publié ce lundi 23 septembre au nom des libertés individuelles. Cet appel est rapidement devenu viral. Reportage à Tanger de Maud Ninauve.
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TanJazz au Maroc : l'histoire d'un festival à contre-courant
Le TanJazz, festival de jazz de Tanger, fête sa 20e édition cette année. Une fête mais aussi une inquiétude pour son fondateur qui doit mobiliser, trouver les ressources financières et humaines pour que le festival continue d'exister.
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Maroc : la journaliste Hajar Raissouni arrêtée pour "avortement illégal"
Arrêtée le 31 août dernier pour "avortement illégal et débauche", la journaliste Hajar Raissouni a décidé de porter plainte pour "torture" après un examen médical forcé. L’association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH), suit le dossier de près et dénonce les conditions d’interpellation "hollywoodiennes" de la jeune femme. Sur les réseaux sociaux, les soutiens d’Hajar Raissouni évoquent un procès politique.
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Au Maroc, le ras-le-bol des médecins du service public
Après un début de carrière en zone rurale, le Dr Alouai et le Dr Marsou exercent depuis neuf ans dans un centre de santé de la ville balnéaire de Tétouan. Plus expérimentés donc, mais toujours aussi précaires, les deux médecins dénoncent des conditions de travail "déplorables" et un salaire "dérisoire". Alors, depuis trois ans, ils multiplient les grèves et déplorent "l'inaction" du gouvernement. A bout, plus de mille médecins ont déjà démissionné.
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Au Maroc, le service militaire attire les jeunes
Au Maroc, ils sont de plus en plus de jeunes à être attirés par le service militaire. Obligatoire jusqu'en 2006, il a été rétabli en 2018. Les autorités parlent d'une expérience utile, mais pour les jeunes, la motivation est surtout financière. Ils peuvent toucher jusqu'à 185 euros mensuels dans un pays où le salaire moyen est de 244 euros. Cette année, ils sont 25 000 a avoir postulé. Seuls 15 000 seront séléctionnés.
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Bénévoles belges au Maroc : "Yes we short", nouveau slogan contre "l'obscurantisme"
Des hommes et des femmes ont manifesté à Casablanca samedi 10 août après les menaces de mort reçues par des bénévoles belges qui portaient des shorts sur un chantier marocain.
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Maroc : la Belgique rapatrie des bénévoles menacées de mort
Trois jeunes femmes belges menacées de mort pour avoir porté des shorts sur un chantier au Maroc ont décidé de rentrer chez elles. Les organisateurs du camp d'été annoncent qu'aucun nouveau groupe de bénévoles ne sera envoyé dans ce pays.
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Maroc : Casablanca, le rap comme moyen d'expression de la jeunesse défavorisée
Dans le quartier populaire de Sidi Moumen dans la banlieue de Casablanca, les jeunes font du rap un outil d'émancipation. Au centre culturel, "Les Etoiles de Sidi Moumen", garçons et filles peuvent se former gratuitement au rap, beatbox, graffiti ou encore au break dance. L'année dernière le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, y a posé sa caméra pour raconter leurs histoires.
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Au Maroc, des bénévoles belges en short menacés de mort
Des jeunes bénévoles belges travaillant en short sur un chantier dans le sud du Maroc ont provoqué des réactions virulentes. Un instituteur a été arrêté après avoir appelé à les décapiter, tandis qu'un député dénonçait leur tenue "légère".