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Au Soudan, le deuxième souffle de la révolution
Début juin 2019, l'armée soudanaise réprimait dans le sang un sit-in à Khartoum. Des dizaines de manifestants étaient tués alors qu'après avoir obtenu la chute du président Omar el-Béchir, ils réclamaient la fin du régime militaire. Un coup d'arrêt dans la révolution soudanaise. Un mois plus tard, nous sommes retournés voir certains de ces manifestants. Quel est leur état d'esprit ? Qu'attendent-ils aujourd'hui ? Où en est la révolution ?
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Au Soudan, armée et manifestants signent un accord de partage du pouvoir
C'est un premier pas vers un gouvernement civil, réclamé par les Soudanais depuis près de sept mois. Après des mois de troubles marqués par la destitution du président Omar el-Béchir, généraux au pouvoir et meneurs de la contestation trouvent un terrain d'entente sur le partage du pouvoir. Signature d'un accord ce mercredi 17 juillet. Le numéro deux du Conseil militaire, Mohamed Hamdan Daglo dit « Hemeidti », salue un moment « historique ».
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Soudan : hommage aux victimes de la révolution
A Khartoum, un hommage a été rendu aux manifestants soudanais tués le 3 juin dernier par les forces de l'ordre. Bougies, lâcher de ballons, ils étaient des milliers samedi à célébrer leur mémoire.
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Soudan, le deuxième souffle de la révolution
Le 3 juin dernier, la manifestation pacifique des contestataires à Khartoum a été violemment réprimé. Au moins 128 personnes ont été tuées. Depuis, la détermination des Soudanais reste la même. Notre envoyée spéciale, Nadia Blettry, s'est rendue auprès de celles et ceux qui poursuivent cette lutte dans l'espoir de voir un jour l'avènement d'une véritable démocratie dans leur pays.
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Soudan : accord entre militaires et civils
Après des mois de tensions au Soudan, les deux camps, civils et militaires, se sont finalement accordés sur leur principal point de contentieux : pendant trois ans, la direction du Conseil souverain sera alternée, jusqu'à la tenue des élections. Le fruit d'une médiation de l'Ethiopie et de l'Union africaine.
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Soudan : ces Égyptiens qui retrouvent la contestation
Ils ont participé à l'opposition contre le pouvoir militaire dans leur pays et aujourd'hui, ces Égyptiens vivent au Soudan. A l'heure d'une contestation populaire sans précédent, notamment dans la capitale Khartoum, les souvenirs résonnent.
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Soudan : grande manifestation dans le pays pour réclamer une transition
C'est le premier grand rassemblement depuis le 3 juin dernier, depuis cette manifestation où des dizaines de personnes avaient trouvé la mort.
Les soudanais ne se découragent pas.... dans les rues de Karthoum, ils continuent de demander le transfert du pouvoir aux civils. -
Soudan : la nuit, la Révolution
Depuis la fin du sit-in à Khartoum, et les massacres de dizaines d'opposants au nouveau pouvoir en place, les Soudanais cherchent les moyens de poursuivre leur Révolution, coûte que coûte. Internet coupé, il faut ruser pour se réunir, pour continuer à lutter. Désormais, quand la nuit tombe, les réunions de quartiers s'enchaînent.
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Soudan : comment s'organiser quand internet est coupé ?
Khartoum privé d'internet. Cette coupure est intervenue depuis plus de deux semaines et la répression sanglante d'une manifestation. L'accès a été bloqué par les autorités militaires. Comment s'organisent les Soudanais pour contourner ce blocage ?
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Le général "Hemetti", numéro 2 de la junte, sort du silence après la violente répression au Soudan
Mohammed Hamdan Daglo surnommé "Hemetti" est accusé d’avoir organisé la dispersion du sit-in de Khartoum ayant fait plus de 100 morts le 3 juin. Depuis samedi, le chef des redoutées Forces de soutien rapides (RSF) soudanais multiplie les apparitions en public pour redorer son image après le massacre.
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Soudan : le mouvement de désobéissance civile peut-il durer?
La coalition civile a organisé ce dimanche une campagne nationale de « désobéissance civile ». Une action organisée en réponse au nombreux morts de la semaine dernière lors de la dispersion du sit-in devant le QG de l'armée à Khartoum.
Cette journée de « désobéissance civile » porte à 118 le nombre de manifestants tués en une semaine. Les revendications sont toujours les mêmes : le partage du pouvoir avec l'armée. Combien de temps la population peut-elle tenir sans se rendre au travail en cette nouvelle semaine de mobilisation ? Analyse de notre correspondante sur place, Patricia Huon. -
Soudan : arrestation des figures de l'opposition
Des figures de l'opposition soudanaise ont été arrêtées samedi 8 juin, après leur rencontre avec le Premier ministre éthiopien venu en médiateur, au Soudan. Cette visite intervient cinq jours après la répression des manifestations de civils, qui a fait plus de 100 morts. Abiy Ahmed a appelé à une transition démocratique "rapide" à Khartoum.
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Soudan : les généraux prêts à des négociations ?
Au Soudan, le bilan de la répression de lundi ne cesse d'augmenter. Elle a au moins fait 100 morts et des centaines de blessés. Les militaires se disent ouverts aux négociations après avoir fermé, hier, la porte au dialogue avec les contestataires. Mais l'oppposition refuse tout dialogue avec le Conseil militaire de transition. Des manifestants qui sont appelés à poursuivre la désobéissance civile. Quelle issue pour cette révolution qui dure depuis des mois ?
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Soudan : des manifestants délogés par les militaires ?
Nouveau pic de tensions au Soudan après l'échec le mois dernier des négociations entre chef de la contestation et militaires au pouvoir. Les militaires auraient tiré sur un sit-in devant le QG de l'armée lundi 3 juin. Bilan provisoire : au moins 13 morts et plusieurs blessés. En réponse, la contestation a appelé à la "désobéissance civile" dans tout le pays et à "renverser" les généraux au pouvoir.
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Soudan : les petites mains de la révolution
Ils sont commerçant, étudiant, médecin.... Ils gèrent aujourd'hui la sécurité, le ravitaillement et la santé des manifestants soudanais. Reportage.
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Soudan : une grève générale pour déloger les militaires du pouvoir
Au Soudan, une grève générale de deux jours est lancée à l'appel du mouvement de contestation. Objectif : mettre la pression sur l'armée, qui refuse de transférer le pouvoir aux civils.