Ils sont 788 garçons et 106 filles. Des enfants ou adolescents qui n'ont connu que combats, tueries et violences. Recrutés par la Force d'intervention civile conjointe (CJTF), cette milice d'autodéfense nigériane qui lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du pays depuis 2013, ils viennent d’être démobilisés à la faveur d’un accord signé en 2017. Peu éduqués et sans compétence professionnelle, mais soutenus par l’UNICEF, ils doivent désormais réintégrer la vie civile.